[Bilan] Journal de visionnage – Avril 2020

Journal de visionnage – Avril 2020

J’espère que vous avez passé un bon mois d’avril malgré les circonstances. De mon côté, ce mois est passé assez vite. Niveau visionnage, j’ai eu tendance à m’éparpiller mais, à la fin du mois, j’ai réussi à me focaliser sur les dramas commencés et à ne pas en lancer certains qui me faisaient de l’œil (c’était très dur !!). Au final, j’ai augmenté mon visionnage de dramas : j’ai vu 4 dramas en entier et 1 anime et j’en ai terminés 4 autres. J’ai également commencés 2 nouveaux dramas en cours de diffusion.
Par contre, je n’ai vu qu’un seul film.

Voici le Bilan de mon visionnage :

Dramas terminés

When the weather (9/10)
J’ai eu un coup de cœur pour ce drama. Il n’est pas parfait mais il a réveillé en moi beaucoup d’émotions et j’ai aimé son côté doux et lent. Il est très contemplatif : des images de paysages d’hiver, un café qui coule, un personnage qui regarde au loin… Il y a un grand travail autour du silence. Il met en avant les petits plaisirs simples de la vie à travers cette librairie de village et son book’s club. C’est doux et chaud. Mais ce drama parle aussi des blessures auxquelles la vie peut nous confronter (drames, décès, violence…). C’est un drama sur la réparation. Les personnages sont très humains dans le sens où ils ne sont pas parfaits, ils font des erreurs, ont du mal à communiquer. Ils sont tous très attachants. Mes deux petits rayons de soleil étaient In Hwi, la petite sœur du héros, et Jang Woo, son meilleur ami. L’humour passait d’ailleurs souvent par eux. Un beau drama sur les relations familiales et sur le bonheur.

How to buy a friend (8,5/10)
J’ai eu un petit coup de cœur pour ce drama. Déjà, j’ai trouvé le travail de l’image et du cadrage vraiment superbe, avec des plans très originaux. Je ne sais pas si c’était déjà comme ça dans le webtoon ou s’ils ont rajouté cette touche au drama. Les jeunes acteurs étaient très biens. J’ai aimé l’histoire qui avait quelques facilités scénaristiques mais qui a parfaitement réussi à me tenir en haleine tout le long. Il se passe beaucoup de choses et c’est avec étonnement que je me suis rendu compte que je n’avais vu que 4 heures. How to buy a friend est très riche et c’est un de ses points forts : il évoque une multitude de thèmes et regroupe plusieurs genre mais sans que ce soit fouillis. Une belle surprise !

Sungkyunkwan scandal (8/10)
J’ai revu ce drama pour « la recommandation des internautes – un drama historique » organisée par Mdramagirl. Pour voir mon avis, c’est ici

A girl and three sweethearts (8/10)
J’ai revu aussi ce drama pour « La recommandation des internautes – un drama en bord de mer » de Mdramagirl et mon avis est ici

Itaewon class (7,5/10)
Dans mon bilan précédent (ici), je vous évoquais mon enthousiasme pour le début de ce drama. J’étais conquise par les personnages principaux et secondaires, et les relations qui se créaient peu à peu entre eux, mais également par le rythme et l’atmosphère. Malheureusement, à partir de l’épisode 10, ce fut une grande déception. Tout ce qui faisait le charme est mis de côté pour se concentrer sur la résolution de la vengeance, ce que je comprends en soi (il fallait bien conclure) mais cette résolution est très mauvaise : facilités scénaristiques voire incohérences, scènes clichées (la scène sur le pont par exemple)… Tout n’était pas à jeter mais c’était décevant. Et j’avoue, j’aurai aimé un plus grand développement des personnages secondaires. La romance n’est pas terrible non plus.
La belle découverte a été les acteurs (je vais suivre sérieusement la carrière de plusieurs d’entre eux) et le fait d’évoquer des sujets rares à Dramaland comme le racisme et les personnes transgenres (même si ça reste beaucoup beaucoup trop léger). Et j’ai aimé la toute dernière scène de conclusion sur la terrasse. Ce n’est pas un mauvais drama, juste un drama moyen qui m’a beaucoup déçue car il était très prometteur au début.

Love lasts forever – Koi wa Tsuzuku yo Doko Made mo (7/10)
Ce drama est typique de certaines romances japonaises tirées de mangas. Rien d’original. J’ai passé un moment sympa mais je ne retiendrai pas grand chose hormis Karina en sœur exubérante et Sato Takeru que je ne connaissais pas et que je vais essayer de découvrir dans un rôle plus complexe.

Why ru (7/10)
Je n’ai pas du tout accroché avec ce drama et je dois être une des seules. J’ai eu du mal au départ : les personnages étaient très stéréotypés et se faisaient des guéguerres pour des raisons peu crédibles. Je ne déteste pas les histoires qui commencent par la haine pour se transformer en amour, mais j’aime quand c’est plus complexe. De plus, l’humour m’a paru très lourd et il n’a pas du tout pris avec moi. Il y avait beaucoup de clichés qu’on retrouve dans les BL et qui, je pense, commencent à me lasser. J’ai bien compris que c’était (soit disant) pour en jouer (« Zon » pense être un personnage de BL) mais je trouve que, pour le coup, des dramas comme Extraordinary you ou Dramaworld le font beaucoup mieux. D’ailleurs, cette idée-là, assez intéressante, de l’histoire dans l’histoire, est complètement mise de côté et on n’en reparle plus à la fin. J’ai eu l’impression que c’était juste pour justifier le très grand nombre de clichés (le « je tombe dans tes bras » s’est répété un nombre énorme de fois). Je trouvais que les acteurs qui interprétaient Zon et Saifah surjouaient trop au début, au point de donner l’impression de mal jouer. Heureusement, ils se sont petit à petit calmés sur l’humour et le surjeu. J’ai plus accroché à la 2ème partie, mais sans être vraiment emballée J’ai juste eu un sursaut d’intérêt dans les épisodes 9 à 11 mais c’est retombé après : le père qui s’en mêle, le « je te mens pour ton bien », et les malentendus ont eu raison de mon début d’enthousiasme. Par contre, le point très positif de ce drama, ce sont les scènes d’intimité entre Tutor et Fighter. Déjà ce couple casse le côté « petit naïf vs le mec sûr de lui » : celui qui parait au 1er abord plus timide est très entreprenant et celui plein d’assurance est souvent intimidé. J’ai beaucoup aimé l’acteur qui joue Fighter, c’était son 1er rôle et il s’est très bien débrouillé, surtout que certaines scènes étaient improvisées d’après ce que j’ai compris. Et le grand plus de ce drama : nous avons le droit à de vrais scènes de baisers et plus si affinités. 😉 Il donne très chaud ce drama !! Et je ne remercierai jamais assez Aurélie (le monde de Sayu) de m’avoir conseillé d’écouter l’épisode 9 au casque. XD

Sawako – Kimi Ni Todoke (saison 1 : 8/10 – saison 2 : 6/10)
Comme il allait disparaitre du catalogue de Netflix, je me suis dit que c’était l’occasion de voir cet anime qui traine dans ma liste depuis très longtemps. Je ne connaissais pas du tout le manga, donc c’est avec un regard neuf que j’ai découvert cette histoire. La saison 1, sans être extraordinaire, était sympathique et mignonne. Les personnages étaient attachants, ce n’était pas trop cliché et manichéen et l’humour était très très sympa. L’anime évoque surtout les relations amicales qui se construisent peu à peu au sein d’un groupe d’adolescents et insiste beaucoup sur l’importance de la communication. Il y a des scènes très choupis. J’ai adoré les 2 meilleures amies de l’héroïne. Par contre, la saison 2 est très décevante. La romance fait trois pas en arrière !?! Comme si on repartait encore plus en arrière qu’au début de la saison 1. Et surtout, elle devient clichée avec un triangle amoureux et des malentendus qui s’enchainent. Au final, l’ensemble reste néanmoins sympathique et feel good.

Tree of heaven (6/10)
Ce visionnage a été très laborieux et j’ai sauté beaucoup de passages. L’idée de départ était intéressante et j’ai aimé le personnage principal masculin. Il m’a beaucoup touché et je salue l’acteur qui a réussi à donner un côté « animal » mélangé à un côté « enfant » à ce personnage. En tout cas, il était très charismatique. Mais la réalisation était terrible ! Beaucoup (beaucoup) trop larmoyante. Les héros passent les deux tiers du drama à pleurer. Et quand je dis « deux tiers », ce n’est vraiment pas exagéré ! Je ne supportais plus de voir Park Shin Hye pleurer en criant « Oppa ! oppaaaaa » en courant après la voiture. C’était lourd, très lourd ! Trop de larmes tue les larmes… Moi qui pleure facilement, j’étais complètement insensible aux malheurs de cette pauvre fille et je pestais devant tant de bétises. Son personnages est une petite chose fragile qui passe son temps à subir tout ce qui lui arrive, sans réagir (sauf pleurer bien sûr). Je mets ça sur le compte de l’époque : il est sorti en 2006 (même s’il y a des personnages féminins plus forts dans d’autres dramas de cette époque) et je pense que la même histoire, à notre époque, avec un personnage féminin plus fort et moins de larmes, pourrait être intéressant. Le côté mafia aurait pu être plus exploité aussi. J’ai dû sauter toutes les scènes larmoyantes sur fond musical pleurnicheur et les flashbacks soit la moitié du drama. 😕 Bref ! je ne vous le conseille pas !

Dramas en cours

A piece of your mind (8/12)
Tout en parlant d’un thème dur, ce drama est très doux. Il a une belle atmosphère et prend le temps. Il est très touchant et j’aime beaucoup les personnages. Je suis conquise. Je croise les doigts pour qu’il se termine aussi bien qu’il a commencé car il a été raccourci de 4 épisodes, faute d’audience en Corée.

Meow (4/16)
Je suis une amoureuse des chats donc je ne pouvais pas passer à côté de ce drama. Pour l’instant, j’accroche bien. C’est mignon, les personnages sont intéressants et j’ai vraiment envie de voir la suite. Je suis juste curieuse de voir comment ils vont gérer la romance et le fait que le Héros est un chat. En tout cas, je sens se profiler chez moi un Second lead Syndrome.

The Scholar who walks the night (11/20)
Pour valider une case du jeu « Snakes and ladders » auquel je participe (ici), je devais regarder un drama dans lequel il y a une créature magique. J’ai choisi les Vampires de The Scholar. Ce n’était pas une bonne idée. J’ai vraiment du mal avec ce drama. Le début ne commençait pas trop mal mais passés les 3 premiers épisodes, le drama est devenu cliché, ennuyeux et rempli de facilités scénaristiques. Je dois me forcer pour le regarder.

Reply 1988 (2/16)
Je recommence Reply 1988 pour la 4ème fois mais c’est avec plaisir que je partage cette fois-ci mon visionnage avec Jodie du Coin de Jodie qui le découvre pour la première fois. On regarde un épisode par jour, on l’aura donc terminé durant le mois de mai. Et je me régale toujours autant. ❤️

With you (11/24) – Prison playbook (9/16) – Todome no kiss (1/10)
Ces 3 dramas ont pâtis de mon éparpillement. Je ne les ai pas avancés. Je les reprends sans faute ce mois-ci. Je compte en terminer au moins 2 sur les 3.

Films vus

Les herbes flottantes – Ozu – 1959

Les herbes flottantes (Floating weeds) (9/10)
J’ai beaucoup aimé cette première rencontre avec le réalisateur Ozu. Le film s’ouvre sur des scènes d’une grande sérénité dans ue village ancien insulaire (très beau), mais peu à peu les personnages commencent à se confronter. Ce film parle de secrets de famille et de regrets. Il alterne gravité et légèreté. C’est touchant.

Pour le mois de mai, je vais terminer A piece of your mind, Meow et Reply 1988. Je vais essayer de terminer ou avancer les autres. J’ai aussi un visionnage commun qui va commencer : Love by chance, un BL thaïlandais que j’avais beaucoup aimé mais comme la saison 2 sort cet été, je suis contente de me le remettre en tête avant d’enchainer avec celle-ci. Et il faut que je prépare ma « recommandation des internautes » du mois de mai, le thème est « Noona romance ». J’ai déjà une petite idée de celui que je vais proposer mais comme je l’ai vu il y a bien 3 ans, je vais le revoir pour me le remémorer.
Et je compte visionner plus de films. De faire mon alphabet des films asiatiques m’a bien motivé pour en voir ou revoir plus.

Et vous qu’avez-vous vu au mois d’Avril ? que regardez vous en ce moment ? N’hésitez pas à venir en parler en commentaire.

[Tag] Alphabet des films asiatiques

Alphabet des films asiatiques

Dans la lancée de l’alphabet des dramas, Jodie (du « Coin de Jodie ») et moi avons décidé de faire un « Alphabet des films asiatiques » (le sien est ici).
Le principe est simple : 1 lettre = 1 film. Et pour éviter d’avoir trop de trous, et pour tricher un peu car j’avais plusieurs films « coups de cœur » pour une même lettre 😀 j’utilise des jokers grâce auxquels je peux mettre un film qui ne commence pas par la lettre attendue.
C’est avec un grand plaisir que j’ai renoué avec les films qui avaient façonné mon amour pour le cinéma asiatique. La plupart de ceux que je vais citer, je les ai vus à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Si vous ne connaissez pas le cinéma de ces années-là, vous trouverez peut-être de quoi remplir vos listes de films à voir. En tout cas, j’espère vous donner envie d’en voir certains car ce sont vraiment de très bons films, dans des styles différents, et beaucoup sont devenus depuis des « classiques ».

1, 2, 3…

7 samouraïs – Kurosawa Akira –
1954 – Japon

7 samouraïs (les)
Dans la société médiévale japonaise, des villageois sans cesse attaqués par des bandits demandent à des Samouraïs de les défendre. Sur cette simplicité d’intrigue va se développer une histoire très riche et intense, mêlant aventure trépidante, drame social et questions philosophiques sur le sens de la vie et le sacrifice. Ce film riche est porté par un souffle épique. Je me souviens de personnages très charismatiques, de touches d’humour et de plans d’une grande beauté. Avec ce film, j’ai découvert un grand maitre du cinéma asiatique : Akira Kurosawa, mais aussi un acteur incroyable Mifune Toshirō. J’ai vu depuis plusieurs œuvres de ce cinéaste et je suis conquise à chaque fois. Les 7 Samouraïs reste toutefois mon préféré. Par contre, je vous préviens : ce film dure 3h20 (ce qui m’a surprise car je ne me souviens pas du tout de lui comme d’un film « long »).

A.

Akira – Ōtomo Katsushiro –
1988 – Japon

Akira
Ce film cyberpunk, vu quand j’avais environ 16 ans, fut une véritable claque. Il m’a fait découvrir l’univers du manga car je me suis précipitée sur les supports papier, mais aussi il a eu une grande influence dans mon goût pour les livres/films/mangas d’anticipation et d’univers post-apocalyptiques (avec Ghost in the shell et le manga Gunnm que j’ai vu/lu dans la même période). L’histoire est très riche et complexe et elle a une grande portée philosophique (d’ailleurs, je ne pense pas avoir tout compris à mon 1er visionnage, du haut de mes 16 ans, mais j’avais adoré m’être triturée le cerveau). On est plongé dans un monde cruel, violent, dérangeant et intense. Un monde très pessimiste. On est comme « fasciné » . Un film qui laisse une trace.

B.

Burning – Lee Chang Dong –
2018 – Corée

Burning
Ce film a été aussi une claque quand je l’ai vu au cinéma. J’aime les œuvres déroutantes qui se dérobent à notre compréhension, les œuvres qui me sortent de mon confort, et ce fut le cas avec ce film. Il est adapté d’une nouvelle de Murakami Haruki (Les granges brûlées) qui est l’un de mes auteurs préférés et on y retrouve sa touche : l’étrangeté qui vient pénétrer petit à petit la banalité. L’histoire simple au premier abord m’a happée et fascinée par sa complexité (à travers les thèmes de l’abandon des campagne, de l’errance et de l’ennui d’une génération qui se cherche…), par son atmosphère dérangeante et déroutante, et par le travail de photographie sublime. Je me souviens de plans superbes, notamment une scène de danse envoutante au coucher de soleil sur la musique de Miles Davis. L’ensemble de la musique instrumentale participe à cette tension oppressante mais aussi elle nous envoute. Et les acteurs sont tous incroyables. Yoo Ah In a confirmé mon amour pour lui. Il est dur de parler en quelques lignes de ce film, tellement il est riche, dur à définir et il faudrait un article pour lui seul (c’est une idée !). Pour résumer, si vous aimez être surpris, ne pas avoir une histoire lisse et ne pas avoir forcément de réponses claires dans un film, je vous conseille Burning.

C.

Chungking express – Wong Kar Wai –
1994 – Hong Kong

Chungking express
« Do you like Pineapple ? » ça va être dur de vous parler de ce film qui est mon film préféré de mon réalisateur préféré, avec mon acteur préféré (Tony Leung), mais aussi le premier film asiatique que j’ai vu au cinéma quand j’avais 17-18 ans (lors d’une rétrospective, hein, je ne suis pas si vieille ! 😉 ) C’est dire mon amour et mon attachement pour ce film ! Il était très moderne au niveau de la réalisation et du travail de la photographie (par Christopher Doyle), avec ses flous et ses accélérations, avec sa caméra à l’épaule. De nos jours, on le voit beaucoup, mais à l’époque quel choc ! Le film se partage en deux avec deux histoires et deux manières de filmer : une première partie nerveuse et une deuxième plus lente. Ici, les gens se croisent et se recroisent, le plus souvent sans se rencontrer puis ils se captent quelques instants avant de repartir. Ce ne sont pas des histoires avec un début, une fin et une intrigue. C’est plutôt comme si on captait quelques instants dans la vie de certaines personnes prises au hasard de nos errances dans un quartier de Hong Kong. La réalisation et ce côté « imparfait » des histoires donnent à l’ensemble un côté poétique, une atmosphère envoutante et sensuelle. Un film hypnotique…

D.

Dear ex – Hsieh Ying-Xuan –
2019 – Taïwan

Dear Ex
Un de mes derniers petits coups de cœur. Liu San Lian, femme blessée et excessive, dont le mari vient de mourir, va chez l’amant de ce dernier pour lui demander des compte. On suit l’histoire à travers le regard de son fils, Song Cheng Xi, qui cherche des souvenirs de son père auprès de cet homme (Jay joué par Roy Chiu). Tous les deux vont s’aider dans cette période de deuil. Et par des flashback nous apprenons peu à peu l’histoire de ce père mort, de son mariage avec Liu et de son amour pour Jay. Ce film se construit petit à petit sous nos yeux et chaque personnage acquière une belle profondeur. Il interroge des thèmes comme l’amour, l’homosexualité, la famille et le deuil. C’est une histoire très touchante et riche en émotions. Mais il y a aussi des touches d’humour. Dear ex a une belle atmosphère et cela vient en partie d’une très belle OST (notamment le morceau nostalgique « Balli« ).

E.

Epouses et concubines –
Raise the red lantern
– Zhang Yimou – 1991 – Chine

Epouses et concubines (Raise the red lantern)
C’est le premier film asiatique (hors animation) que j’ai vu, quand j’avais 16-17 ans et j’ai tout de suite été fascinée par la culture chinoise et par cette histoire dure. Dans les années 1920, une jeune fille de 19 ans est obligée d’épouser un riche seigneur de 50 ans qui a déjà 3 femmes. La concurrence est rude entre ces dernières et elles ne voient pas d’un bon œil l’arrivée de cette nouvelle femme. Chaque soir, le seigneur décide dans quelle maison il va passer la nuit et une lanterne rouge est allumée pour signifier sa présence. Les femmes usent de stratagèmes et de coups bas pour être la femme choisie. Nous plongeons dans un huit-clos intense, un monde oppressant de rivalités et de méfiance. Ce film est également magnifique dans les décors et les costumes. Gong Li est juste superbe dans le rôle de la 4ème épouse. Zhang Yimou était un réalisateur phare de ces années-là et je vous conseille vraiment ce film (ainsi que Vivre ! et The Road Home).

F.

Fallen Angels – Wong Kar Wai –
1995 – Hong Kong

Fallen Angels
On retrouve dans Fallen Angels beaucoup d’éléments cinématographiques que j’avais aimés dans Chungking Express du même réalisateur : ralentis/accélérations, personnages qui se croisent, tranche de vie, atmosphère électrique et poétique… On y retrouve la même énergie et ce mouvement bouillonnant du monde urbain. Pas étonnant en fait quand on sait que l’une des histoires qu’on suit ici était prévue pour être dans Chungking Express. Ce film évoque des « Anges déchus » du Hong Kong des années 90 : un tueur à gage, une femme qui lui sert d’agent, une jeune femmes qui veut se venger d’un amour déçu et un garçon muet qui déambule dans les rues. C’est poignant, drôle et sensuel.

G.

Ghost in the shell – Oshii Mamoru –
1995 – Japon

Ghost in the shell
Je l’ai vu peu de temps après Akira et ce fut tout autant une claque. Dans un Japon futuriste sombre, une cyborg policière est à la recherche d’un hacker mystérieux. Ce dernier lui permettra-t-il d’obtenir des réponses à ses questions existentielles ? Entre film d’action et questionnements métaphysiques, Ghost in the shell est une œuvre riche, complexe et intense. On pense au romancier Philip K. Dick et à l’adaptation d’un de ses romans (Blade Runner – tiens un autre de mes films cultes), car comme lui, Oshii interroge, à travers les réflexions d’un robot, notre propre humanité. L’OST est une pure merveille avec ses chœurs et ses percutions. La qualité du dessin est incroyable; l’animation est fluide; ce film n’a pas vieilli. Il reste l’un des chefs d’œuvre de l’animation japonaise et un incontournable.

H.

Happy together – Wong Kar Wai –
1997 – Hong Kong

Happy together
Oui, encore un Wong Kar Wai, mais promis, c’est le dernier (même si c’est à contrecœur) XD
Ce film se passe en Argentine, sur des airs de Tango, et évoque la relation intense de Lai (Tony Leung) et Ho (Leslie Cheung). Quel culot a eu Wong Kar Wai pour réaliser en 1997 cette histoire homosexuelle avec deux des plus grandes stars du cinéma hong-kongais de ces années-là ! Bravo aux acteurs aussi qui ont accepté de jouer dans ce film. Et ils le font merveilleusement bien, avec une alchimie incroyable (et un charisme ! je vous ai déjà dit que je suis amoureuse de Tony Leung depuis que j’ai 18 ans ? Et Leslie Cheung est juste magnifique aussi, hein Jodie ?). Happy together est un film fiévreux, sensuel et envoutant, d’une grande beauté photographique. [petite anecdote : Neo dans le drama thaïlandais 3 will be free a une affiche de ce film sur le mur de sa chambre]

I.

Infernals affairs – Adrew Lau –
2002 – Hong Kong

Infernal affairs
J’aurai pu mettre In the mood for love de Wong Kar Wai qui est une pure merveille mais je me suis dit que je vous avais assez vendu ce réalisateur (je pense que vous avez compris maintenant qu’il faut voir au moins un de ses films). C’est toutefois un autre film avec Tony Leung que je vous présente maintenant. Infernal Affairs est un policier intense, au scénario complexe et intelligent et aux acteurs parfaits (je vous ai déjà parlé de Tony ? et le grand Andy Lau). Deux taupes infiltrées : un flic infiltré dans la mafia et un mafieux infiltré dans la police. Qui découvrira l’autre en premier ? Cette histoire vous dit peut-être déjà quelque-chose. Normal, Martin Scorcese a repris cette histoire pour faire le très bon film Les infiltrés (que je vous conseille mais après Infernal affairs bien sûr). Le résultat est un film prenant, noir et à très grand suspens.

J. Joker

Hana-bi – Kitano Takeshi –
1997 – Japon

Hana-bi
Autre réalisateur majeur des années 1990 (et début 2000) que j’aime beaucoup : Takeshi Kitano. Hana-bi (« feux d’artifice » en japonais) est le premier film que je voyais de ce réalisateur et ce fut un gros coup de cœur. Ce que j’aime chez ce réalisateur, c’est ce mélange de violence froide et de poésie, de dureté et de tendresse, de grotesque et de sublime… Le rythme est lent, il y a peu de dialogues et beaucoup de monologues. C’est un film essentiellement contemplatif et mélancolique. Il est sublime et très touchant.

K.

Kikujiro – Kitano Takeshi –
1999 – Japon

Kikujiro
Autre petite perle de Kitano Takeshi, L’été de Kikujiro est un film très touchant. C’est l’histoire d’un petit garçon qui part à la recherche de sa mère qu’il ne connait pas, accompagné d’un vieux yakusa misanthrope. C’est simple et beau. Mais c’est aussi très drôle, proche du burlesque des films muets (Charlie Chaplin, Buster Keaton). Le tout magnifié par la musique de Joe Hisaishi (vous savez, le compositeur des films de Miyazaki, qui a aussi fait celle de Hana-bi). La relation entre les deux personnages s’apprivoisant l’un l’autre est un des points forts de ce film et nous offre des moments très touchants. Un joli road-movie poétique…

L.

Little forest – Yim Soo Rye –
2018 – Corée

Little forest
Ce film a été une pause dans ma vie active de citadine, tout comme l’héroïne qui revient dans son village après s’être « perdue » dans la grande ville. Elle retrouve les plaisirs simples de la vie à la campagne au rythme des saisons. L’histoire est simple et il ne se passe pas beaucoup de choses mais ça a suffi à m’enchanter. J’ai aimé que mes différents sens soient sollicités, j’ai aimé voir l’héroïne cuisiner les produits qu’elle avait cultivés ou trouvés dans la nature, j’ai aimé le côté contemplatif et lent et les longs plans fixes sur la nature changeante selon les saisons, j’ai aimé la voir renouer avec ses amis d’enfance. Un film plein de douceur de vivre, qui évoque aussi la transmission familiale. Un petit film doudou…

M.

Memories of murder – Bong Joo Ho –
2003 – Corée

Memories of murder
J’ai découvert le réalisateur Bong Joo Ho avec ce film, vu au cinéma. Basé sur les meurtres en série de la fin des années 80 que l’on retrouve également dans plusieurs dramas (Tunnel, Signal, Gap Dong...), Memories of murder est un polar intense, sombre et poignant. Mais comme à son habitude, Bong Joo Ho joue avec le genre et y rajoute sa patte : ce réalisme social et cet humour burlesque et déjanté qui parsèment ses œuvres. L’enquête est captivante et nous prend aux tripes, jusqu’à un final d’une intensité incroyable. J’ai adoré cette fin. La prestation des acteurs était parfaite (comme toujours chez Song Kang Ho, la muse de Bong Joo Ho). Un gros coup de cœur…

N.

Notre petite sœur – Kore-Eda Hirokazu
– 2015 – Japon

Notre petite sœur (our little sister)
C’est le premier film que j’ai vu du réalisateur Kore-Eda qui me faisait pourtant de l’œil depuis Nobody Knows que je voulais voir au cinéma en 2004. Il m’aura fallu 15 ans pour enfin découvrir ce réalisateur majeur du cinéma japonais. Notre petite sœur n’est pas son film le plus connu mais j’ai été séduite par cette histoire de sœurs. En allant aux funérailles de leur père qu’elles n’ont pas vu depuis des années, trois femmes rencontrent leur demi-sœur de 14 ans. Elles l’invitent à venir vivre chez elles. C’était une belle histoire touchante et douce, sur les liens familiaux et la sororité. C’est un film tendre et bienveillant, lumineux et frais, porté par des actrices superbes. Kore-Eda filme ici tout en délicatesse les petites choses du quotidien, faisant appel à nos sens. Un film contemplatif. J’ai eu un coup de cœur pour la maison et son jardin.

O.

L’odeur de la papaye verte –
Tran Anh Hung – 1993 – Vietnam

Odeur papaye verte (l’)
Ce film franco-vietnamien est sûrement celui de l’alphabet qui a le plus une valeur particulière pour moi. C’est le 2ème film asiatique que j’ai vu, quelques jours après Epouses et Concubines, et c’est lui qui m’a fait découvrir un réalisateur qui a eu une grande importance dans ma vie. Durant mes études en Cinéma, j’ai commencé un mémoire en Master 1 sur « les sens et les sensations » dans son œuvre. Je n’ai pas pu le terminer car il a fallu que je travaille mais ce projet reste au fond de mon cœur. Bref, tout ça pour dire que j’aime ce film d’un grand amour : il me déclenche, à chaque fois que je le vois, des frissons et il m’émeut (tout comme Cyclo et A la verticale de l’été qui constituent son triptyque sur le Vietnam). A cause de son histoire d’abord : on suit Mui, petite servante au service d’une famille riche, dans sa vie quotidienne, puis on la voit devenir femme. Mais surtout pour cette façon qu’à le réalisateur de rendre ses films sensibles et sensuels, c’est à dire de solliciter tous nos sens (même le toucher), à travers des plans sublimes et le travail sonore. Je pourrais vous parler pendant des heures de ce film (et des 2 autres), mais je suis en train de me dire qu’il faudrait plutôt que je fasse un article à part, sorte de résumé de mon année de recherche sur Tran Anh Hung. Pour faire court en attendant, je vous dirais que c’est un film délicat, subtil, reposant et contemplatif.

P.

Parasite – Bong Joo Ho –
2019 – Corée

Parasite
Mon grand coup de cœur 2019. Bong Joo Ho est vraiment un grand réalisateur. Il arrive dans chacun de ses films à se renouveler tout en gardant son style, que ce soit dans un film d’horreur (The host), un policier (Memories of murder), un drame (Mother) et ici dans ce thriller proche d’un Hitchcock ou d’un Claude chabrol. C’est un film humain, moderne, intense, dérangeant, intelligent, prenant, déroutant, déjanté, absurde… Bong Joo Ho est un spécialiste pour mélanger les genres : de la comédie burlesque au drame familial en passant par la satire sociale et le thriller. Les acteurs sont tous impeccables. Le rythme est parfait, alternant scènes intenses et scènes calmes. Dans ce « huit-clos » oppressant, la tension grimpe jusqu’au bouquet final, nous laissant lessivés…

Q. Joker

Princesse Mononoke – Miyazaki Hayao – 2000 – Japon

Mononoke
C’est mon premier Miyazaki et je l’ai vu au cinéma. Cette ode à la nature et au merveilleux fut une véritable claque ! Cette fable écologique interroge notre place dans la nature et sur ce que nous en faisons, mais sans tomber dans la morale lourde. On est loin d’un message manichéen (« les méchants humains qui détruisent la forêt et les gentils dieux de la forêt »). Nous sommes juste devant des humains qui essaient de survivre et une nature sauvage qui se protège, et entre les deux il y a Ashitaka et Mononoke. C’est beau, fort et intense. C’est l’œuvre la plus sombre et adulte de ce réalisateur, il me semble. J’étais complètement fascinée par cet univers foisonnant de divinités, par la beauté de cette forêt, par l’imaginaire poétique de Miyazaki. J’ai vu la plupart de ses autres œuvres au cinéma et je ne me lasse jamais de son univers.

R.

Ring – Nakata Hideo –
1998 – Japon

Ring
Pour moi, l’un des films d’horreur les plus efficaces. Les Japonais sont très forts pour créer une atmosphère oppressante et effrayante avec peu de moyens (je pense aussi à Kaïro de Kurosawa Kiyoshi). La scène de Sadako sortant du puits appartient maintenant à l’imaginaire collectif et beaucoup de gens la connaissent sans avoir vu le film. C’est le propre d’un film devenu culte et qui a fortement influencé le cinéma horrifique international. Avec son travail du son, des reflets et ombres mais également de tout ce qui se passe hors cadre, le réalisateur réussit à créer une tension insoutenable.

S.

Sunny – Kang Hyung Cheol –
2011 – Corée

Sunny
Une histoire d’amitié sur un air de nostalgie (les 80’s), vous vous doutez que je me suis précipitée sur ce film. Et j’ai bien fait car il était très intelligemment réalisé. On fait des allers-retours entre le présent et le passé avec ces portraits de femmes à deux époques de leur vie. Ce film parle de la place des femmes dans la société coréenne. Les couleurs très lumineuses, les scènes drôles et décalées mais aussi celles touchantes, l’atmosphère, tout cela fait que le film porte bien son nom. C’est un film riche en émotions et on en sort avec une touche de nostalgie…

T.

Tigre et dragon – Crouching tiger, Hidden dragon – Ang Lee – 2000 – Chine, Hong Kong, Taïwan et USA

Tigre et dragon (Crouching Tiger, Hidden Dragon)
Ce film avait eu un impact important à l’époque de sa sortie. Il avait rendu accessible les films traditionnels Wuxia que quelques cinéphiles amateurs de cinéma chinois connaissaient mais qui étaient inconnus du grand public, dont je faisais partie (j’avais juste vu le premier film de Tsui Hark The Butterflies murders 1979). Ce fut un gros succès public. Et ce film le méritait. Déjà par son casting : Chow Yun Fat charismatique, Michelle Yeoh sublime, Chang Chen fascinant et la jeune et prometteuse Zhang Zi Yi. Mais aussi par sa réalisation efficace avec des scènes éblouissantes de combats aériens, avec des plans, des décors et des costumes sublimes et avec une histoire romanesque intense. Cette fable poétique est un pur divertissement mais sublimé par cette réalisation magnifique. Jubilatoire !

U.

Une affaire de famille – Kore-Eda Hirokazu – 2018 – Japon

Une affaire de famille (Shoplifters)
Ce film est un petit bijou d’humanité et de sensibilité. Nous suivons une famille marginale vivant dans la précarité. Kore-Eda ne juge pas ses personnages, qu’on découvre peu à peu très attachants et touchants, tellement humains. C’est drôle et bouleversant. J’ai beaucoup pleuré. Un gros coup de cœur qui confirme mon amour pour ce réalisateur.

V.

Chihiro – Miyazaki Hayao –
2002 – Japon

Voyage de Chihiro
Deuxième film de Miyazaki que je voyais au cinéma et ce fut tout autant un coup de cœur. Tout comme pour Mononoké, j’ai été fascinée par l’univers riche, complexe et onirique de ce réalisateur. Ce conte philosophique fourmille de détails poétiques et merveilleux. C’est un véritable enchantement autant pour les enfants que pour les adultes.

W.

A Werewolf boy – Jo Sung Hee –
2015 – Corée

(A) Werewolf boy
C’est sûrement le « moins bon » film de ma liste mais il y a toute sa place ici. Il m’a énormément touchée et rien que d’y repenser, j’ai envie de pleurer. C’est une histoire douce et tendre mais aussi extrêmement poignante. Une magnifique relation se crée entre deux personnes solitaires. Si vous doutez des prestations d’acteur de Song Joong Ki, je vous conseille ce film, je pense que votre jugement changera. Il est incroyable ici, il dégage une animalité bluffante et, sans aucun mot, arrive à transmettre, par son visage mais surtout avec son regard, toute une palette d’émotions. Ce film est émouvant et touchant. Le méchant est un peu trop caricatural, la fin est un peu trop larmoyante mais c’est efficace, ce film vous serre le cœur pour ne plus vous lâcher, même longtemps après.

X. Joker

Our times – Frankie Chen –
2015 – Taïwan

Our times
Il manquait une comédie romantique légère et feel-good dans cet alphabet. Voici Our Times ! Une rom-com choupie sur fond de nostalgie, dans le milieu scolaire, avec de l’amitié, des personnages maladroits et touchants, un peu d’humour et un acteur à tomber. Ce film a tout pour me plaire au départ mais on sait très bien que ça ne fonctionne pas toujours. Mais là, la réalisation est efficace ! Le film ne tombe jamais dans la mièvrerie. Il est mignon à souhait, drôle et touchant. Les personnages sont décalés. Je suis complètement tombée amoureuse du personnage de Tsu Tai Yu (Darren Wang) ! J’ai fangirlisé avec le cameo de Andy Lau (l’acteur de Infernals affairs cité plus haut, pour ceux qui auraient du mal à resituer) Et quand le film se termine, on se sent vide. On a envie que ça se prolonge encore…

Y.

Yi yi – Edward Yang –
2000 – Taïwan

Yiyi
Il va être dur pour moi de vous parler de ce film que j’ai vu il y a 20 ans au cinéma et que je n’ai pas revu depuis. je me souviens que j’avais beaucoup aimé cette chronique familiale. Dans mon souvenir, on suit les membres de la famille à travers les yeux d’un petit garçon et de son appareil photo. Je me souviens d’un film simple, sensible et touchant, de longs plans fixes et contemplatifs. Il est bien sûr dans ma liste de films à revoir.

Z. Joker

Crazy Kung-fu – Kung-fu hustle
– Stephen Chow – 2004 – Hong Kong

Kung-Fu Hustle
J’aurai aussi pu choisir le tout aussi déjanté Shaolin soccer du même réalisateur/acteur. C’est un film mêlant action et comédie complètement barrée, à l’humour burlesque et absurde. Le réalisateur multiplie les références (film de Kung Fu, western spaghetti, Les 7 samouraïs, cartoons, comédies musicales…) comme une sorte de déclaration d’amour au Cinéma. Il n’est pas sans défauts mais si vous voulez quelque chose de très drôle, sans prise de tête et intelligemment fait, essayez Kung-Fu Hustle ou Shaolin soccer.

Bilan

J’ai vraiment aimé réaliser cet alphabet car il m’a plongé dans beaucoup de souvenirs et d’émotions (ressenties lors de mes différents visionnages). Les deux-tiers des films de ma liste sont de la fin des années 90 ou du début des années 2000. C’était une période où j’allais énormément au cinéma et où je regardais beaucoup de films. J’ai par contre un grand vide entre 2004 et 2015. Il va falloir que je comble ce manque et que je découvre les perles de cette période-là.
Le Japon est très représenté avec 10 films. Viennent ensuite la Corée (6) et Hong Kong (5), puis enfin Taïwan (3) et la Chine (2). Le petit ovni est le film Vietnamien (L’odeur de la papaye verte).
J’aurai aimé pouvoir mettre plus d’œuvres de Wong Kar Wai, de Bong Joo Ho, de Kitano ou de Miyazaki. J’aurai pu mettre également Farewell my Concubine de Chen Kaige, Shara de Naomi Kawase, The Killer de John Woo, Old Boy de Park Chan Wook ou Perfect Blue de Kon Satoshi… Mais il a fallu faire des choix. Au final, j’aime beaucoup cette liste qui représente bien mes goûts : les films contemplatifs qui font appel à nos sens, les films sur la famille et/ou sur l’amitié, les thrillers sombres et prenants, les films aux univers futuristes avec des réflexions métaphysiques, les films ovnis ou déroutants.
Je vais essayer de revoir la plupart de ces films (en tout cas les plus anciens) et j’en ferai peut-être des articles. Si vous voulez en savoir plus sur certains d’entre-eux, n’hésitez pas à en faire la demande. Ça sera une bonne opportunité et motivation pour me replonger dans leurs univers. 😉

Avez-vous vus quelques-uns de ces films ? Y a-t-il certains de vos coups de cœur parmi eux ?
Quel est l’alphabet de vos films ? N’hésitez pas à faire votre propre liste sur votre blog ou en commentaire. J’aime découvrir de nouvelles choses. ^^

[Bilan] Visionnages janv-mars 2020

Bilan de mes visionnages
1er trimestre 2020

Déjà, j’espère que vous allez tous bien en ce début d’année un peu particulier et que vous tenez le coup avec le confinement.
J’ai commencé cette année comme les précédentes, avec un rythme intensif de visionnage (j’ai vu 11 dramas en janvier). Mais mes habitudes de visionnage ont complètement changé entre le mois de janvier et celui de mars. Au lieu de regarder un seul drama à la fois et de le dévorer en 2 à 4 jours, j’ai commencé à en regarder plusieurs en même temps. La faute de Twitter et de toutes les recommandations de mes Dramavores préférées ! ^^ Les rares fois où j’avais tenté de regarder 2 dramas en même temps, j’avais fini par en oublier un qui trainait ensuite pendant des mois dans ma liste « en cours de visionnage » (même s’il me plaisait). J’évitais donc de lancer plusieurs dramas en même temps. Mais là étrangement, ça fonctionne très bien. Je regarde les dramas selon mon humeur. J’en ai toujours un plus léger que je regarde plus vite et 2-3 plus durs ou plus intenses émotionnellement. J’ai même commencé à regarder pour la 1ère fois un drama en cours de diffusion (When the weather is fine) et j’ai participé à mon 1er visionnage commun. Bref ! de gros changements. Et ça me va bien en ce moment ! J’ai 5 dramas en cours et étrangement, j’ai l’impression de mieux gérer mon visionnage. Au lieu d’être en mode Binge Watching constamment, je fais des pauses et je décroche plus facilement pour faire d’autres choses : je lis plus, je discute dramas et mangas sur Twitter et sur les blogs, je regarde plus de films aussi. Et ça tombe bien car avec les enfants en mode « école à la maison » depuis 3 semaines, j’ai moins de temps pour dramater sans m’arrêter. Je n’ai donc vu que 7 dramas en février et 3 en mars mais j’ai continué ceux en cours et j’ai surtout terminé 2 dramas qui trainaient : The Tale of NokDu depuis décembre et Fated to love you depuis presque un an (il était temps !). C’est d’ailleurs une de mes résolutions : terminer un drama en pause par mois. Voyons au prochain bilan si mon enthousiasme est toujours présent et si j’ai tenu ma résolution ! 🙂
Après ce bavardage sur ma vie, passons aux choses sérieuses, le bilan :

Les dramas terminés

Mes gros Coups de Cœur

The light in your eyes 10/10 : Il fut une véritable claque. J’ai rarement vu un drama qui m’a autant dérouté et j’aime être bousculée dans mes habitudes. J’aime qu’un drama ne soit pas ce que j’attendais de lui (ici une romance/tranche de vie) mais quelque chose de « plus ». Très vite, on comprend que l’histoire ne va pas aller dans le sens où on l’attend. On émet des hypothèses avec les pièces du puzzle qu’on nous a données, on est perdu, on note quelques incohérences mais tout prend sa bonne place à partir d’un élément et on se rend compte que l’image finale n’est pas du tout l’image du puzzle qu’on était en train de faire. Et cette nouvelle image est beaucoup plus intéressante ! J’étais en admiration devant l’intelligence et la justesse de l’écriture. The Light in your eyes est une magnifique leçon de vie qui nous fait prendre des Montagnes Russes émotionnelles : on alterne les fous rires et les sanglots (et parfois à 2 minutes d’intervalle). C’est déstabilisant, c’est usant nerveusement, mais on quitte le drama heureux, en ayant l’impression d’en sortir grandi. C’est mon premier drama vu en visionnage commun et j’ai aimé partager les fous rires (merci le frère !) mais aussi les larmes. Heureusement que vous êtiez-là les copines de visionnage ! 😀

Project S : Skate our souls (SOS) 10/10 : Ce drama est aussi une magnifique leçon de vie. Mais d’entrée de jeu, on sait qu’on va passer par des moments durs. Il parle de la dépression et il traite le thème d’une manière magnifique visuellement et émotionnellement. On est dans la tête du héros (Boo) et on ressent la dépression à travers ses yeux. C’est dur et très émouvant. Mais ce drama est aussi un beau plaidoyer pour la vie. Boo découvre le Skate et se raccroche à cette passion pour se sentir vivant. C’est un drama beau, dur et intense, avec des personnages très touchants et attachants.

Mes Coups de Cœur

3 will be free 9/10 : Ce drama est très addictif et je l’ai dévoré en une journée. Il bouscule les dramas thaïlandais habituels et j’ai aimé ce côté déstabilisant (et rafraichissant). On part de certains clichés mais pour mieux les casser. Le triangle amoureux ? on oublie. Le personnage transgenre sans substance qui apporte juste une touche comique ? on ne peut pas en être plus éloigné (il s’agit là d’un des plus intéressants personnages de ce drama). Les personnages sont tous plus complexes que le cliché auquel ils sont rattachés au départ (le séducteur, le naïf, etc.) : ils sont crédibles, touchants et humains. Et ils vont chacun avoir une belle évolution tout au long du drama. J’ai beaucoup aimé cette galerie de personnages, même les secondaires qu’on voyait seulement le temps d’une ou deux scènes. Derrière le côté action et mafia, ce drama parle surtout d’amitié et d’amour.

The Tale of NokDu 9/10 : J’ai beaucoup aimé ce drama. Déjà, la réalisation est incroyable. Chaque plan et chaque décor sont travaillés avec minutie et donnent un résultat magnifique (je n’ai jamais autant fait de screencaps, plus d’un millier je crois). L’un des plus beaux dramas que j’ai pu voir. L’histoire est très réussie aussi, même si je trouve qu’il y avait un léger déséquilibre au niveau du rythme. La première partie est très drôle et légère mais elle ne dure que le premier tiers du drama et j’aurai aimé la voir se prolonger plus longtemps, car j’ai moins aimé la 2ème partie, plus politique et plus sombre. Cette dernière partie est très réussie mais m’a personnellement moins intéressée hormis les derniers épisodes qui m’ont déclenché beaucoup d’émotions. Ce drama a une très belle galerie de personnages principaux et secondaires et j’ai eu plusieurs coups de cœur pour certains d’entre eux. C’est un beau drama, drôle mais touchant, mignon mais dur, léger mais complexe.

Medical examiner Doctor Quin 9/10 : C’était mon 2ème visionnage pour ce drama chinois d’enquêtes policières et c’est toujours un coup de cœur. Pour un avis plus long, vous pouvez aller voir ma « Recommandation thriller/policier » sur le site de Mdramagirl (ici).

Mes petits Coups de Cœur

Candy online 9/10 Voir mon avis (ici)

My boss my héro 8,5/10 : Voici un jdrama de 2006 dont j’ai beaucoup aimé le côté « old school ». Il m’a fait penser à Gokusen par son humour et sa thématique. Ce drama est très drôle. Nagase Tomoya surjoue et a des expressions faciales incroyables. Il se retrouve parfois dans des situations absurdes comme « la course au pudding » (rien que d’y penser j’ai envie de rire). J’ai beaucoup rigolé pendant mon visionnage mais je pense que ce côté « exagéré » pourrait déranger certains. C’est aussi un drama touchant, plein de bons sentiments, un drama sur l’amitié et la solidarité, où l’effort triomphe. Ce n’est pas un drama révolutionnaire, mais c’est un classique qui utilise très bien les codes du genre.

Fated to love you 8,5/10 : Je préfère préciser que je n’ai pas vu la version originale (taïwanaise). J’ai beaucoup apprécié ce drama. Surtout pour les acteurs principaux (Jang Hyuk et Jang Na Ra). J’ai aimé l’évolution de leurs personnages et leur relation qui se construit peu à peu. J’aime bien de base les histoires de contrat de mariage et je suis rentrée dans cette histoire sans problème. Les 2 héros sont très touchants et mignons. Il y a des passages d’une choupitude extrême. J’ai juste été gênée par un gros cliché que je déteste et qui m’a fait un peu décrocher à la fin. C’est peut-être pour ça que j’avais mis le drama en pause mais je ne regrette pas de l’avoir terminé finalement, car je garde une bonne impression générale, même si ce drama ne révolutionne pas le genre.

The effect 8,5/10 : Un drama court (3 épisodes) mais intense. Le thème est très perturbant (viol) mais il faut que cet acte soit traité et dénoncé notamment dans les dramas thaïlandais car ce sujet a longtemps été utilisé pour montrer « comme le héros aime vraiment passionnément l’héroïne (ou le 2d lead dans les BL) au point de ne pas pouvoir retenir ses pulsions » (Tharn Type, Roy leh sanae rai et plusieurs SlapKiss). Ici rien de romantique ou d’excitant. Que de la douleur et des vies détruites… C’est dur mais il fallait oser en parler (dans le même thème je recommande The Judgement)

Les dramas que j’ai aimés moyennement (entre 8 et 7,5/10)

It started with a kiss + They kiss again : J’étais curieuse de découvrir une nouvelle adaptation de Itazura na Kiss. Je me suis bien marrée. Dans cette version, les héros évoluent plus et deviennent plus matures. C’est la meilleure adaptation, je pense, même si la version japonaise (Love in Tokyo) garde une place importante dans mon cœur car elle est un des 1ers dramas que j’ai vus. Le plus gros défaut est la longueur des épisodes et je me suis un peu ennuyée pendant certains passages. Mais au moins le drama prend le temps de mieux développer la romance, l’évolution des héros et la présence des personnages secondaires. Mais ce que j’ai vraiment préféré, c’est la complicité qui se dégageait du couple. Ils ont des scènes d’intimité en tant que couple marié que j’ai rarement vues dans un drama. Très réalistes et chaleureuses, avec des baisers intenses (essentiellement dans They kiss again). Et il faut d’autant plus le noter que ces dramas datent de 2005 et 2007 !

Sotus : C’est un bon BL avec un couple sympathique et mignon. Il dénonce le bizutage dans les universités, à travers le regard des deux héros: l’un est bizuteur et se prend au jeu de l’autorité, avec la pression des ainés pour qu’il fasse ça bien; l’autre est un bizuté qui n’a pas l’intention de se laisser faire quand ça lui parait injuste. Vous vous doutez bien des tensions que cela va engendrer. Les deux personnages évolueront finalement au contact l’un de l’autre. Il y a des passages très mignons mais ça n’a pas été un coup de cœur.

Until we meet again : J’ai hésité à le mettre dans mes petits coups de cœur car j’ai adoré le début de ce drama. Mais vraiment. C’était d’une choupitude extrême, mignon, émouvant. J’aimais les 2 personnages principaux et les débuts de leur relation, je fondais dès qu’ils se retrouvaient ensemble, j’aimais les personnages secondaires, j’aimais la découverte des recettes de desserts thaï… Mais dans la 2ème moitié, le drama a commencé à changer d’atmosphère. Beaucoup plus lourd avec une accumulation de scènes larmoyantes. La 1ère j’étais très émue, la 2ème un peu moins, la 3ème je commençais à être agacée et à partir de là, j’étais énervée pour les suivantes (et il y en a !). Surtout qu’elles suivaient souvent le même schéma et j’avais l’impression d’un radotage (on changeait juste un personnage). Ça m’a gâché la fin, je n’ai plus ressenti aucune émotion, à part de l’agacement. J’ai beaucoup zappé. Et ma déception était d’autant plus grande que j’avais adoré le début.

Great men academy : Voilà un drama frais et léger. C’est mignon comme tout. Il y a même une licorne. Une fille se retrouve à prendre la place de son frère dans un pensionnat de garçons car elle veut être près du garçon qu’elle aime. Rien d’original, on pense à Hana Kimi ou le film américain She’s the man (que j’avais regardé des années plus tôt). A part que là, il y a des variantes qui transforment cette histoire qu’on connaît déjà par cœur. C’est ce qui m’a plu. Mais aussi l’acteur que j’avais découvert dans Skate our Souls dont je parle plus haut et que je voulais voir dans quelque chose de léger. Mais je ne suis pas vraiment rentrée dans l’histoire et j’ai moyennement aimé.

My holo love : je suis sortie de mon visionnage avec un avis plutôt mitigé. J’ai aimé plusieurs choses et détesté d’autres. À la lecture du résumé, on pourrait se dire que l’histoire est originale mais finalement, on découvre vite qu’il y a beaucoup de clichés (finalement rien de nouveau dans le monde du drama) et en plus il y a quelques incohérences. Mais ce drama nous offre aussi des scènes très mignonnes. La double prestation de Yoon Hyun Min (en création et en créateur) est très bonne. J’ai trouvé l’ensemble du drama assez rythmé et il se regarde très rapidement (il n’a que 12 épisodes). Si vous êtes capable de débrancher votre cerveau pour ne pas voir les incohérences (j’ai du mal personnellement), si vous voulez quelque chose de mignon et de pas prise de tête, si vous ne vous attendez pas au « drama du siècle », ce drama fait très bien l’affaire.

The last Empress : Quand j’ai commencé ce drama, je voulais un drama de vengeance avec un peu de drame (mais pas trop) et surtout bien réalisé et avec de bons acteurs. The Last empress était parfait pour ça et il a répondu à cette attente. On a un vrai drama de vengeance, avec des trahisons, des retournements de situations, des révélations… On a des disputes, des larmes, de la haine et de la colère… On a des personnages contre lesquels le destin (ou les autres personnages) s’acharne et des personnages qu’on adore détester. Tout y est. Bien sûr on a également des facilités scénaristiques et des incohérences. Mais dans ce cas-là, j’ai pu fermer les yeux (car cela fait partie du genre et que je m’y attendais). J’ai surtout été bluffée par la prestation des acteurs, tous exceptionnels avec en tête Sung Rok, Jang Na Ra et Shin Eun Kyung (la mère de l’Empereur). Je ne connaissais pas cette dernière actrice et j’ai adoré sa prestation. J’ai adoré la détester. Son personnage est incroyable dans son égoïsme et sa folie. J’ai adoré voir l’Empereur (Sung Rok) être manipulé par toutes les femmes de son entourage mais aussi, j’ai aimé le voir en Empereur fou capable de se débarrasser de tous ceux qui le gênent. Bref, beaucoup d’émotions pendant ce visionnage ! Toutefois, je ressors avec un avis mitigé car il est beaucoup trop long (26 épisodes). Trop de rebondissements, trop de retournements de situations et de révélations… Dans le dernier tiers, j’ai saturé. Il aurait dû y avoir 5-6 épisodes de moins. Et la fin a été très bâclée, à cause d’un « problème » lors de la réalisation. Mais ça reste un bon drama du genre.

Ossan’s love : J’ai plutôt aimé ce drama mais je n’ai pas été emballée. J’ai aimé la volonté de changer le regard sur l’homosexualité. Cette dernière est très bien acceptée par les personnages secondaires, les collègues etc. Ce drama met en avant l’acceptation et l’ouverture d’esprit. Il n’y a pas de grandes effusions mais je pense que c’est dans le but d’être accessible au plus grand nombre (il a eu une suite, donc on peut supposer qu’il a eu du succès au Japon). Il évoque plusieurs thèmes tels que la pression de la société et le fait de devoir maintenir les apparences, le divorce et la « crise de la quarantaine ». Il joue sur les clichés de la Romcom mais pour mieux les casser et apporter une touche d’humour. On est loin des clichés des Boy’s Love par contre. Ce drama est avant tout une comédie et j’ai parfois souri mais dans l’ensemble, cet humour a eu peu d’effet sur moi. J’en viens au point qui m’a le plus dérangé dans ce drama et qui fait qu’il n’a pas été un coup de cœur : l’humour vient surtout du comportement du héros qui ne sait pas dire non et qui se retrouve coincé dans des situations compliquées, coincé entre l’amour de son patron et celui de son collègue. Le problème est qu’il n’évolue pas jusqu’au 5 dernières minutes du drama. Et que les situations dans lesquelles il se retrouve paraissent tellement absurdes qu’on a du mal à y croire. Ça en devient vraiment ridicule. Mais dans l’ensemble, il se laisse regarder et les acteurs sont très bons.

Dark blue kiss : C’est un drama BL sympathique. J’ai suivi l’histoire de Pete et Kao dans Kiss me again (voire critique plus bas) et j’étais contente de les retrouver et de découvrir un nouveau couple. Il ne se passe pas grand chose dans ce drama, mais il est mignon et frais. Les personnages sont plus travaillés que dans Kiss et Kiss me again. Il y a de beaux passages romantiques (surtout pour le Second couple). Ce que j’ai aimé aussi, c’est qu’il y a de beaux personnages féminins, pas stéréotypés.

My bromance : Ce drama a des défauts : il a des longueurs, un problème de rythme, il est décousu et surtout l’un des acteurs principaux (Guide Jirapirom) ne joue pas bien. Il me paraissait très « mou » dans le rôle de Bank. Son jeu a fait que je ne suis pas rentrée dans la romance. J’avais du mal à la trouver mignonne. Le couple manquait d’alchimie et ce n’était pas la faute de l’autre acteur (Cooper Patpasit). Mais ce drama a aussi de belles qualités : il essaie de casser les clichés, il évoque l’homoparentalité (deux mères lesbiennes), l’homosexualité d’un professeur, il évoque la question de la famille à travers différentes représentations (mère célibataire, mères lesbiennes, adoption, famille recomposée) : est ce que la famille c’est seulement le lien du sang ? Il y a peut être trop de thèmes évoqués et le drama perd en qualité ce qu’il développe en nombre, mais on sent la bonne volonté du réalisateur/scénariste qui a voulu transmettre un message positif sur l’homosexualité et la famille (de cœur). C’est son premier drama et j’espère qu’il gardera sa vision bienveillante tout en améliorant son travail de réalisation pour les suivants. Dans l’ensemble, My bromance me laisse un bon souvenir. [J’ai vu également le film dont le drama est une adaptation. La critique est plus bas.]

Friend zone : J’ai bien aimé ce drama malgré ses défauts. C’est du même réalisateur que 3 will be free. On le ressent par des petits détails. On suit un groupe d’amis dans une période de transition sentimentale et/ou professionnelle. Ils se cherchent, se questionnent. Avec certains dommages collatéraux (séparation, adultère,…) mais aussi avec des romances touchantes. Certains personnages sont plus intéressants que d’autres. Certains nous émeuvent et d’autres nous agacent. Rien de transcendant mais ça se laisse regarder. Une suite est prévue pour la fin de l’année. En espérant que le réalisateur intégrera son expérience de 3 will be free pour améliorer son histoire.

Les dramas que je n’ai pas aimés

Water boyy the series 6,5/10 Ce drama choral ne m’a pas plu. Les relations entre les personnages, les histoires, leurs réactions ne m’ont pas intéressée et me semblaient souvent peu crédible. Les acteurs ne sont pas très bons dedans, notamment un que j’ai vu dans plusieurs dramas et qui me dérange à chaque fois ( Earth Pirapat). Les points positifs sont que le drama parle de l’homosexualité d’un parent et qu’il y a également un personnage lesbienne. C’est tellement rare que c’est à noter même si ici, c’est assez maladroitement traité. Bref un drama plein de défauts, mais léger et qui se laisse regarder sans prise de tête. Vite regardé, vite oublié.

Kiss me again 4/10 La même chose que le drama d’avant (personnages creux, réactions incohérentes, acteurs qui jouent mal – tiens Earth est aussi dans ce drama), mais on enlève le côté léger et sans prise de tête. Les histoires de ces sœurs SONT prises de tête ! Elles sont insupportables et leur prétendants encore plus. Mon Dieu que j’ai souffert devant tant de bêtises… Et pour couronner le tout, on a des « faux bisous » ! alors pourquoi le regarder en entier ? Déjà car j’ai tendance à regarder jusqu’au bout les dramas que j’ai commencés (mais en accélérant) mais aussi, parce qu’au milieu de tout cette « horreur », il y avait un couple mignon : Pete et Kao. Après, est ce qu’ils étaient mignons par contraste avec les autres histoires ? ou est ce qu’ils étaient vraiment choupis ? je ne saurais pas vous dire mais en tout cas, ce couple a fonctionné avec moi. Je crois qu’on trouve une version sur Youtube où il n’y a que leur histoire. Mais je vous déconseille fortement le reste du drama.

Roy Leh Sanae Rai 1/10 : oui, vous avez bien vu la note de 1/20. Je savais que j’allais voir un slap & kiss mais j’avais envi de revoir Push Puttichai et son sourire. Le début n’était pas terrible et assez cliché mais c’était plutôt addictif. Quand tout à coup, le héros séquestre l’héroïne et la viole !?! Mais pour l’équipe du film, ce n’est pas grave, ils sont mariés !?! et ils continuent le film comme si tout allait bien. Et ça finit en happy end !?! « je t’aime » « non, moi je t’aime » et baiser tout mignon. Que c’est romantique… A gerber !!! j’étais en état de choc en voyant ça ! (j’avais des tremblements nerveux longtemps après la scène de viol) Déjà le slap & kiss, c’est dégradant mais là, c’est d’un vrai viol dont on parle et à aucun moment il n’est dénoncé, à aucun moment le héros ne ressent de remords. Bref, FUYEZ !!

Les dramas en cours de visionnage

With you (11/24) : un drama scolaire chinois avec tout ce qu’on retrouve dans les autres : une héroïne pas très douée en classe, un héros très intelligent et un Second Lead rebelle. Mais à la différence c’est que le héros n’est pas du tout froid et montre très rapidement son attachement pour notre héroïne. C’est mignon et doux. Ça me va très bien pour le moment.

When the weather is fine (8/16) : ce drama est doux, chaleureux et contemplatif. Il ne se passe pas grand chose mais ce peu me va très bien. Un thé, un livre, une librairie, un cercle de lecture et une romance qui se profile… je suis bien. C’est mon drama doudou du moment et ça fait du bien…

Itaewon class (10/16) (Deuxième drama vu en visionnage commun) : Pour l’instant je suis conquise par ce drama même si ce n’était pas du tout ce que j’attendais. J’ai l’habitude de ne pas regarder le résumé ou le Trailer des dramas que je sais que je vais voir. Là, il y avait un de mes acteurs préférés, Park Seo Joon, et ça me sufffisait. L’affiche me plaisait beaucoup. J’imaginais un drama choral tranche de vie avec juste Seo Joon un peu plus mis en avant (c’était la tête d’affiche). Mais je me suis retrouvée avec un drama sur la vengeance. Pourquoi pas… Les premiers épisodes sont très intenses et émouvants. Le personnage principal (Saehori) est très intéressant : il a une force de caractère énorme et il est très droit et loyal. J’ai beaucoup aimé ce personnage et la prestation de Seo Joon y est pour beaucoup. Mais ce que je préfère dans ce drama ce sont les personnages secondaires : cette bande d’amis que Saehori se crée. Ils sont tous atypiques et très attachants. On découvre petit à petit l’histoire de chacun et c’est ce côté-là que j’aime beaucoup. Ce drama évoque des thèmes très novateurs : le transgenre et le racisme. Bref, pour l’instant je suis à fond. [entre temps j’ai fini le drama et mon avis est plus mitigé. Je vous en parlerai dans mon bilan du mois d’avril]

Prison playbook (9/16) : je regarde ce drama très doucement car il me déclenche beaucoup d’émotions et parce que je veux le savourer. Je dois voir un ou deux épisodes par semaines (j’aurai pu le voir en cours de diffusion ^^). Pour l’instant je me régale. On reconnaît la touche du réalisateur et des scénaristes des Reply que j’adore. Je pleure, je ris. Il y a une galerie de personnages haut en couleur interprétés par des acteurs magnifiques. (Dès que je l’ai fini, j’attaque Hospital playlist)

Todome no kiss (1/10) : je n’ai vu qu’un épisode et pour l’instant je ne suis pas fan. D’ailleurs, je traine pour regarder la suite. Je n’aime pas le jeu de Yamazaki Kento qui surjoue trop. Ça ne va pas pour ce genre de drama qui n’est pas une comédie. Toutefois, il y a certains mystères dans l’histoire et je suis quand même curieuse de regarder la suite.

Les dramas en pause

Someday or one day (3/13) : je l’ai mis en pause, pas parce que je ne l’aimais pas mais parce que le moment où je l’ai commencé n’était pas le bon. Trop de choses en tête, trop de boulot… Je sens que ce drama va me bouleverser et je voudrais être disponible mentalement pour le savourer.

Kill it (6/12) : ça fait plusieurs mois que je l’ai mis en pause. A l’époque où, si je regardais plusieurs dramas en même temps, j’en laissais un de côté et je l’oubliais. Il est une des victimes dont je parle. J’ai moyennement accroché à cette première moitié. J’avais l’impression de voir le même personnage que Come and Hug me que j’avais vu peu de temps avant. Mais je n’ai pas détesté non plus, donc je sais que je le recommencerai un de ces jours.

Descendant of the sun (11/16) : pareil que Kill It, il est l’une des victimes. Il est en pause depuis plus de 6 mois. Il ne me reste que 5 épisodes donc je le finirai un jour mais je n’étais pas très enthousiasmée par ce drama. Étonnamment je me suis arrêtée au passage avec le plus de suspens, quand l’action allait vraiment être à son paroxysme. XD

Love sick saison 2 (25/36) : j’avais beaucoup aimé Love Sick saison 1. J’avais trouvé le couple vraiment très mignon. Le drama était très doux. Mais dans la suite, le drama perd tout son charme. Les personnages féminins sont insupportables. De vrais caricatures ! On suit plusieurs personnages et la plupart des histoires ne sont pas intéressantes. Mais surtout, il est trop long (36 épisodes !) et il ne se passe pas grand chose. C’est beaucoup d’épisodes pour du « pas grand chose ». Je ne sais pas encore si je vais l’abandonner car je n’aime pas le faire, mais je crois que ça va être le cas. Ça fait un an qu’il est dans ma liste « en pause ». Il est peut-être temps de lui dire adieu…

Sweet revenge 2 (14/32) : j’avais commencé ce drama en n’ayant pas vu qu’il n’était pas traduit entièrement. A l’époque, je ne regardais pas de drama en Vosta. Je l’ai donc mis en pause, en attendant la fin des traductions. Et une chose une autre, je nel’ai jamais repris. Un jour peut-être…

Les dramas abandonnés

Bangkok budies (2/13) : j’ai vu un épisode et demi et ça m’a suffit pour me dire que ce drama n’était vraiment pas pour moi. C’est une comédie mais l’humour, très lourd pour moi, ne m’a pas plu et je trouvais que les acteurs ne jouaient pas bien. Je ne suis pas rentrée dans l’histoire (en même temps, il n’y en avait pas vraiment) et les personnages ne me plaisaient pas. On aurait dit une sorte de Waikiki mais cheap, avec un humour grossier et des personnages inintéressants. A moins que quelqu’un dont j’apprécie les goûts me dise que c’est un de ses dramas préférés, je ne pense pas regretter mon choix de l’abandonner.

Films vus

Mes coups de coeur

Parasite (10/10) : c’est mon 2ème visionnage et je me suis tout autant régalée. Toujours un énorme coup de cœur.

Une affaire de famille (10/10) : Une claque. Un drama touchant, dur et beau sur la famille. J’ai beaucoup pleuré. J’ai prévu de faire un article dessus.

Blue hour (9/10) : Un film étrange et qui laisse perplexe. J’ai beaucoup aimé le fait qu’il me sorte de ma zone de confort. Il ne plaira pas à tout le monde, je pense. Je suis en train d’écrire un article sur lui.

Forgotten (8,5) : un bon film psychologique qui s’appuie sur les performances d’acteurs de Kang Ha Neul et Kim Mu Yeol et sur un scénario complexe. Il est sombre, dérangeant et dur.

Battle royale 7/10 : j’ai un amour pour ce drama que je vois pour la 3ème ou 4ème fois. Il n’est objectivement pas bon, il est mal réalisé et les acteurs surjouent trop. Et il a mal vieilli. Mais il a un charme particulier. Je prends toujours autant de plaisir à chacun de mes visionnages et notamment à retrouver Takeshi Kitano.

Les films que j’ai aimés un peu ou pas du tout

Along with the gods : the two worlds (7/10) : Ce n’est pas un mauvais film mais je ne suis pas rentrée dans cette histoire et je me suis ennuyée.

the Turning gate (7/10) : je n’ai pas aimé ce film dans lequel on suit les errances et les amours d’un homme. J’ai trouvé ça un peu vain. J’ai juste aimé la fin et ce qui donne le titre à ce film. Je ne lui mets pas une mauvaise note car je pense que ce n’est objectivement pas un mauvais film mais il ne m’a pas intéressée.

Just the way you are (7,5/10) : C’est mon premier film philippin. Il était sympa mais sans plus. Une histoire déjà vue et des clichés, mais une romance mignonne.

Feel good to say goodbye (5,5/10) : j’ai trouvé ce film peu intéressant et surtout mal réalisé et mal joué. Il ne m’a pas laissé un grand souvenir.

My bromance (4/10) : Je l’ai vu après avoir vu le drama alors qu’il est sorti avant. Ce n’est pas le même réalisateur et ça se sent. Tout ce qui faisait le charme du drama n’y est pas. Le film est centré sur la romance mais elle devient une romance tragique, « tire-larmes » comme je les appelle. Elle est « too much »: trop tragique (on rajoute des couches pour bien faire pleurer). Ça ne marche pas chez moi. Je ne trouve pas ça subtil et ça m’énerve. Je me détache de toutes émotions alors que de base je pleure facilement. Je n’aime pas être prise en otage et me sentir forcer d’être émue. C’est dur à expliquer… En plus, la fin ne me paraissait pas crédible. Par contre, Fluke Natouch, l’acteur qui joue Bank, est très bien, très mignon et il transmet énormément d’émotions par son regard (il joue également dans Until We meet again dans lequel il m’avait beaucoup ému également). Du coup, l’alchimie du couple est plus belle ici que dans le drama. En fait, il aurait fallu cet acteur dans le drama et il aurait gagné en émotions et en mignonnerie. J’aurai pu avoir un coup de cœur. Dommage…

Et vous qu’avez-vous vu ? ou que regardez-vous en ce moment ? avez-vous eu le même ressenti que moi sur les dramas du bilan ?

Merci pour avoir lu ce long Bilan. Je vais essayer d’en faire un tous les mois ou tous les 2 mois, pour que ce soit moins long à écrire pour moi et moins indigeste à lire pour vous. En attendant, je vous souhaite un bon visionnage pour le mois d’avril ! et prenez soin de vous ! ❤